CRC du 7 septembre

Commission Régionale de Concertation (CRC)

du 7 septembre 2016

Comme vous le savez, l’EOF (Etude d’Opportunité et de Faisabilité) prévoit la suppression de 238 emplois dans nos 3 banques. Pour atteindre cet objectif de suppression, la direction a ouvert des négociations pour définir des mesures dites d’accompagnement aux mobilités.

Il y a 2 types de mobilités : internes et externes.

Au sujet des mobilités internes, l’enjeu est d’obtenir des « contreparties » pour :

– la mobilité géographique : votre poste de travail part sur un autre site et vous acceptez d’y aller

– la mobilité fonctionnelle : votre métier part, mais vous, voulant rester sur votre site d’affectation, on vous contraint à changer de fonction

Il existera probablement des situations de mobilité fonctionnelle et géographique.

Au sujet des mobilités externes, 2 situations :

– départs en retraite : comment inciter les salariés à quitter l’entreprise ? En effet l’employeur ne peut plus faire partir d’office (jusqu’à 67 ans) les salariés à la retraite quand bien même ils ont atteint l’âge légal et le nombre suffisant de trimestres.

– départs dits volontaires : vous avez un projet « personnel » ; comment vous accompagnez pour le réaliser ?

Dans ce cadre, la direction nous a remis un projet pour le moins minimaliste.

Puis, les Organisations Syndicales ont formulé des contre-propositions lors de la CRC du 30 août.

L’exercice réalisé par les DRH, sans qu’aucun nouveau support ne nous soit adressé en amont de cette réunion, a consisté à donner les OK ou les KO « de principe » sur les propositions syndicales.

Les DRH, porteur du mandat du chef de projet, ont parfois avancé des chiffres ridiculement « améliorés » sur quelques mesures… Il semble que la direction se satisfasse d’user de la technique de négociation des « petits pas ».

Manifestement, la direction tente de minorer le coût de la fusion en l’intégrant dans les négociations …alors que 238 salariés auront leurs vies bouleversées.

Pourquoi 238 personnes ? Nous attendons toujours la justification car nous ne pouvons pas nous contentez de benchmark ou de slogan comme « le mon

D’autre part, tout le monde est-il logé à la même enseigne ? Ainsi, certains cadres privilégiés ont connu leur affectation bien longtemps avant, pendant que d’autres salariés dans l’incertitude nourrissaient de légitimes inquiétudes pendant la période estivale.

Par ailleurs, nous avons aussi amené le débat sur plusieurs sujets cruciaux :

Le périmètre des « bénéficiaires » : la direction exclut les personnels du réseau (hors DR adjoints et Chargé d’Affaire prescripteur). Or, il est avéré dans l’EOF que certains métiers sont bel et bien impactés soit géographiquement soit dans le contenu. Ex : gestion patrimonial, ATC, ACS, …

La procédure pour sélectionner les candidats à la mobilité (interne comme externe) : qui est choisi ? Le 1er arrivé ? Privilégions-nous les « retraitables » ou les porteurs de projets personnels ?…

Nous ajoutons la menace pesant sur les salariés de la BP AURA qui travailleront notamment sur les sites de Montluçon, St Etienne et la Roche sur Foron puisqu’aucune garantie n’a été donnée quant à la pérennité de ces sites.

Enfin, nous vous informons que vos élus Cgt ont lu la déclaration suivante au sujet de la dissolution PRIAM BP :

« Lors des premières présentations de l’EOF concernant le projet AURA, les élus CGT ont interrogé les DG des 3 BP : BPMC, BPA, BP2L sur le devenir des salariés de Priam BP.

Les réponses d’alors nous paraissaient aussi claires que le slogan patronal « cette fusion se fera sans départs contraints ». Cet affichage répété à l’envi dissimulait malheureusement le sort inacceptable réservé à nos collègues de PRIAM BP : leurs licenciements !

68 salariés et une dizaine de CDD ont dû rentrer à la maison et annoncer à leur famille la décision prise de supprimer leur emploi.

Ce n’est pas parce que les temps changent qu’il faut continuer sans cesse de casser l’emploi, dans un contexte économique qui reste difficile.

Le traitement du dossier PRIAM BP et ces licenciements font naitre beaucoup d’inquiétude chez les salariés de la future BP AURA.

Dans ce contexte doivent-ils vous maintenir leur confiance ?

Les élus CGT revendiquent que cette décision soit reconsidérée afin de trouver des solutions dignes et acceptables pour nos collègues de PRIAM BP. »

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