Le 27 décembre dernier, la Cgt BPAURA indiquait à la direction qu’elle ne signerait pas l’accord sur les conditions de travail (CVT) tel que proposé. En effet, malgré certaines avancées issues des négociations, les points essentiels : charge de travail, organisation et déconnexion étaient ignorés.
Pourtant, le sujet est capital dans un contexte où les changements ont été forts. Et on aurait tort d’évacuer trop aisément les drames qui ont eu lieu.
En effet, les rapports SECAFI (2012, 2013, 2018) remis aux membres du CHSCT sont éloquents : « surcharges de travail, surinvestissements, dépassements d’horaires, contexte de changement organisationnel, … »
Face à ces constats, des préconisations ont d’ailleurs été formulées : « coupure des serveurs à partir d’une certaine heure, identification des connexions excessives, organisation d’une prise de relais opérationnel pendant les absences, … ».
La CGT demande :
POURQUOI la charge de travail, son évaluation, sa mesure et son suivi sont les sujets qui fâchent ?
POURQUOI est-elle seulement évoquée dans nos accords sans être analysée ni clairement définie ?
POURQUOI l’étude de cette pierre angulaire de l’organisation du travail est-elle systématiquement rejetée dans notre entreprise?
POURQUOI les préconisations faites par la médecine du travail sontelles oubliées ?
POURQUOI les préconisations des expertises successives sont-elles inexplorées par la direction ?
La CGT considère qu’il est grand temps de s’attaquer au fond du sujet.
PARCE QU’il est essentiel d’intégrer la charge de travail et sa régulation dans un temps contraint à chacun des moments de la vie de tous les salariés.
PARCE QUE c’est grâce à l’évaluation, la mesure et le suivi de la charge de travail que nous pourrons déterminer les moyens nécessaires à mettre en œuvre.
PARCE QUE c’est grâce à l’équilibre entre les contraintes et les ressources que les conditions de travail pourront s’améliorer.
PARCE QUE c’est grâce à cette maîtrise que les Risques Psychosociaux diminueront.
PARCE QU’IL Y A URGENCE !